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Naufrage de Céyx Dans ses Métamorphoses, Ovide brosse le navire de Céyx pris dans une tempête fatale. Le pathétique est renforcé par le pressentiment de son épouse Alcyoné qui tente de le dissuader de prendre la mer et dont la pensée l'agite au cours du drame. "Il souhaite qu'elle ait devant les yeux son corps, rejeté par la mer, et que ses mains aimées ensevelissent son cadavre. Tout en nageant, chaque fois que les vagues lui laissent ouvrir la bouche, il prononce le nom d'Alcyoné absente, et le murmure même sous l'eau." Jamais Céyx ne lui reviendra. |
Ovide, Les Métamorphoses. (trad. anonyme). Flandre, deuxième moitié du XVe siècle. BNF, Manuscrits, Fr. 137 fol. 159v |