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Naufrage vu par Hugo
Monté à la fin des Vents du large, ce lavis peut être une évocation d'un passage de ce chapitre : "Ils font dans les solitudes la battue des navires. Sans trêve, jour et nuit, en toute saison, au tropique comme au pôle, en sonnant dans leur trompe éperdue, ils mènent, à travers les enchevêtrements de la nuée et de la vague, la grande chasse noire des naufrages". Flotte ici le mât portant la vigie, en quelque sorte "l'œil du bateau" : là se mesure la dimension particulièrement tragique de cette composition.