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L'Adieu Quelques débris, planches, morceaux de pavois, bouts de mâture flottent autour d'une pathétique scène de naufrage. Pour sauver ce mousse d'une mer déchaînée, le marin a lutté, désespérément. En vain, il a exposé sa vie avec tant de dévouement et de simplicité. Agrippé à une planche, il témoigne, dans un dernier baiser, de toute l'intimité qui pouvait exister entre matelots. Toute la détresse du marin face à l'inéluctable s'exprime ici. |
Alfred Guilloux (1844-1926), Adieu ! (détail) Huile sur toile, 1892. Quimper, musée des Beaux-Arts |