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La tentation de la connaissance Autant que la beauté de leur chant, la fascination du savoir fait le pouvoir d'attraction des sirènes : "Jamais un noir vaisseau n'a doublé notre cap, sans ouïr les doux airs qui sortent de nos lèvres; puis on s'en va content et plus riche en savoir, car nous savons les maux, tous les maux que les dieux, dans les champs de Troade, ont infligés aux gens et d'Argos et de Troie, et nous savons aussi tout ce que voit passer la terre nourricière." Elles proposent à l'homme le même fruit de la connaissance pour lequel Adam et Ève perdirent le jardin d'Éden. |
Physiologus Bologne, XIII-XIVe siècles. BNF, Manuscrits, Latin 2843 fol. 67 |