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Un navire désemparé Hugo brosse une mer terrifiante, prête à engloutir le Tamaulipas des Travailleurs de la mer. D'épouvantables vagues chavirent le trois-mâts fouetté par le vent, ses voiles déchirées. "La brise montait de terre, il éventa toutes ses voiles, la lunette de Clubin demeura braquée sur cette silhouette de plus en plus simplifiée, et, une demi-heure après, le Tamaulipas n'était plus qu'une corne noire s'amoindrissant à l'horizon sur le ciel blême du crépuscule". |
Victor Hugo (1802-1885), Les Travailleurs de la mer : Naufrage Plume, pinceau, encre brune et lavis, gouache noire et blanche (132 x 104 mm) BNF, Manuscrits, NAF 247451, fol. 116 |