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Aphrodite, déesse de l'amour "Quand Ouranos s'unissait à Gaia, dans une étreinte indéfiniment répétée, l'acte d'amour, faute de distance entre les partenaires, aboutissait à une sorte de confusion, d'identification qui ne laissait pas de place à une progéniture. Désormais, avec Aphrodite [Vénus pour les Latins], l'amour s'accomplit par l'union des principes qui restent, dans leur rapprochement même, distincts et opposés. Les contraires s'ajustent et s'accordent, ils ne fusionnent pas". (Jean-Pierre Vernant) |
Vénus, déesse de la luxure
Évard de Conty, Le Livre des échecs amoureux moralisés. Enluminures par le Maître d'Antoine Rollin. Flandres, XVe siècle. BNF, Manuscrits, Fr. 9197 fol. 127 |