Sirène à queue de poisson | ||||
Guillaume le Clerc de Normandie,
Bestiaire divin. Troisième quart du XIIIe
siècle. BNF, Manuscrits, Fr 14969 fol 21 |
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Au VIIIe siècle, un ouvrage sur les monstres, attribué au moine anglais Aldhelm de Malmesbury, propose une nouvelle version. De la tête au nombril, écrit l’abbé, les sirènes sont effectivement «des vierges et ressemblent aux êtres humains, mais elles ont une queue de poisson écaillée grâce à laquelle elles se dissimulent dans les vagues». Le moine affirme que ces filles de la mer séduisent les marins par la beauté de leur corps. Pour la première fois, l’accent est mis sur l’aspect visuel de la séduction. | ||||