La mort de la petite sirène
Illustration d'Edmond Dulac pour La Petite Sirène de Hans Christian Andersen. Dans La Reine des neiges et quelques autres contes. Paris, L'édition d'Art Henri Piazza, 1911. (29,5 x 23 cm)
Bibliothèque nationale de France, Littérature et art, 4° Y2. 8385
© Adagp, Paris 2005
Voulant vivre parmi les humains, la petite sirène obtient, au prix de grandes souffrances et du sacrifice de sa voix, la transformation de sa queue de poisson en deux jolies jambes. Mais elle ne parvient pas à séduire celui qu'elle aime et, tandis qu'il en épouse une autre, elle disparaît dans la mer : "Une dernière fois, elle jeta un dernier regard désespéré sur le prince et elle se précipita dans les flots. Elle sentit son corps se dissoudre. Le soleil venait d'émerger au-dessus des vagues ; ses rayons faisaient pénétrer une chaleur douce dans la froide écume, et la petite sirène n'éprouvait rien des angoisses de la mort."