Chaos des gorges d'Apremont. Balagny. Vers 1877. | ||||
Effroyables pour le poète officiel de Henri III, Philippe Desportes, ridicules pour Stendhal (qui n'en est pas à une provocation près), colossales avalanches de blocs "faisant rêver à des volcans, à des déluges, aux grands cataclysmes ignorés" (Flaubert) pour les autres ciseleurs de vers et de phrases, ces chaos tumultueux font l'originalité profonde de la forêt de Fontainebleau. Leurs roches anarchiques apparaissaient pêle-mêle dans les landes de bruyères et de genévriers avant que les colonies de pins (visibles à l'arrière-plan de la photographie) n'en aient caché les masses. |
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