Les vues de la forêt de Fontainebleau sont le fruit d'une réflexion raisonnée aboutissant à des vues différentes, presque marginales, par la perception du sujet et par son traitement. Plusieurs photographies ressortissent ainsi au genre de l'étude tel qu'on l'a vu pratiqué par Valenciennes : les gros plans sur les rochers surmontés d'arbres ou de buissons, si caractéristiques de l'endroit. D'autres, plus rares, comme Le Pavé de Chailly, montrent un lieu identifié et bien connu, un "paysage portrait" tel qu'il est habituel d'en produire à l'époque. D'autres encore reprennent plus anonymement le motif de l'allée ou du sous-bois, autre type courant. Mais ni les unes ni les autres ne s'intègrent complètement pour autant à ces genres bien balisés. Les "études" ne possèdent pas le côté informel du détail en soi arbitrairement séparé de l'ensemble. Elles sont en effet le plus souvent très soigneusement composées, organisées symétriquement autour d'un motif central, avec une nette séparation des plans, sans véritable perspective. Allées et sous-bois sont pareillement conçus. Les arbres aux formes particulièrement originales sont sans conteste ses uvres les plus fortes. |