Autoportrait tirant la langue
Antoine Fauchery (1823-1861), vers 1858
Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion, 12 × 10 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, EO-649-BOÎTE FOL A
© Bibliothèque nationale de France
Coiffés du bonnet polonais, Fauchery, Félix et Adrien Tournachon ont tenté de rejoindre la Légion Polonaise en 1848. Antoine Fauchery faisait partie de la bande de la rue des Canettes avec Murger et Champfleury. Il collaborait au Corsaire-Satan et dans plusieurs petits journaux.
« Facile au rêve » comme l’écrit Nadar, il a eu une existence plus inattendue que ses camarades. En 1852, il part pour l’Australie comme chercheur d’or et, de retour à Paris, publie ses Lettres d’un mineur en Australie, préfacées par Théodore de Banville. Il repart, dès 1858, pour l’Australie comme photographe, d’abord à Melbourne, avant s’embarquer pour Manille. Il sera correspondant de guerre pendant l’expédition française en Chine, mais malade, doit rejoindre le Japon où il meurt à Yokohama.
C'est en 1858 qu'il envoie ce souvenir amicalement provocateur à son professeur de photographie.
« Facile au rêve » comme l’écrit Nadar, il a eu une existence plus inattendue que ses camarades. En 1852, il part pour l’Australie comme chercheur d’or et, de retour à Paris, publie ses Lettres d’un mineur en Australie, préfacées par Théodore de Banville. Il repart, dès 1858, pour l’Australie comme photographe, d’abord à Melbourne, avant s’embarquer pour Manille. Il sera correspondant de guerre pendant l’expédition française en Chine, mais malade, doit rejoindre le Japon où il meurt à Yokohama.
C'est en 1858 qu'il envoie ce souvenir amicalement provocateur à son professeur de photographie.
© BnF, Éditions multimédias, 2018