Les Nadar, une légende photographique

Les Nadar

en

Émile Blavier (1884-1946), sculpteur

Adrien Tournachon, entre 1854 et 1858

Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion, 30,8 × 23,7 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, EO-99 (1)-PET FOL
© Bibliothèque nationale de France
Le sculpteur Émile Blavier, son ami, présente au salon de 1852 le buste d’Adrien Tournachon. Théophile Gautier, dans La Presse, le décrit ainsi : « Le buste en terre cuite de M. Adrien Tournachon par M. Blavier a l’ardeur vivace, l’œil allumé, la narine ouverte et frémissante des meilleures terres cuites de Caffieri […]. C’est assurément le buste le plus remarquable du salon. » Maxime Du Camp, rédacteur en chef de la Revue de Paris, n’est pas moins élogieux : « Le plus beau buste du salon […] : la tête, pleine de vitalité, coiffée d’une abondante chevelure, sortant d’une cravate largement nouée qui entoure un cou musculeux, est modelée à ravir. » Cornelius Holff, dans L’Éclair, est à l’unisson : « C’est une tête […] forte et puissante, renversée à la Mirabeau. »
En 1860, il réalise les allégories ornant la façade de l’atelier de Félix Nadar boulevard des Capucines. Aucune de ces œuvres n’est aujourd’hui localisée.