Charles Asselineau (1820-1874)
Félix Nadar, entre 1854 et 1870
Épreuve sur papier albuminé d'après négatif sur verre au collodion, 23,8 x 18,1
BnF, département des Estampes et de la Photographie, EO-15 (1)-PET FOL
© Bibliothèque nationale de France
Charles Asselineau est l’un des plus anciens amis de Nadar. Ils se lient dès le Collège Bourbon et seront tous deux les intimes de Baudelaire. Fin lettré, bibliothécaire surnuméraire à la Mazarine, Charles Asselineau, auteur entre autres du Paradis des gens de lettres et de L’Enfer du Bibliophile, était proche de l’éditeur Poulet-Malassis, surnommé par Baudelaire « Coco-mal-perché ».
Il a collaboré avec Nadar pour deux nouvelles publiées en avril et août 1846 : « Le Mort guéri » et « Le Paradis trouvé », reprises dans Quand j’étais étudiant. Il a appartenu au petit cercle des rédacteurs qui documentaient le Panthéon-Nadar auquel devait être annexé à l’origine des biographies de chaque personnage.
Il a été le témoin de Nadar à son mariage… averti néanmoins quinze jours après la cérémonie. Le marié s’en est expliqué dans une lettre : « C’est assez drôle que mon premier témoin apprenne mon mariage 15 jours après la consommation et par une lettre de faire-part. Ceci, mon bon ami te sera expliqué par moi à notre première voyure. Je me borne à te dire pour le présent que je suis allé chez toi la veille, un dimanche et que le lundi matin l’heure de midi fixée pour la cérémonie je ne savais pas à 11 heures si je me mariais. » (NAF 25007, fol. 8).
Il a collaboré avec Nadar pour deux nouvelles publiées en avril et août 1846 : « Le Mort guéri » et « Le Paradis trouvé », reprises dans Quand j’étais étudiant. Il a appartenu au petit cercle des rédacteurs qui documentaient le Panthéon-Nadar auquel devait être annexé à l’origine des biographies de chaque personnage.
Il a été le témoin de Nadar à son mariage… averti néanmoins quinze jours après la cérémonie. Le marié s’en est expliqué dans une lettre : « C’est assez drôle que mon premier témoin apprenne mon mariage 15 jours après la consommation et par une lettre de faire-part. Ceci, mon bon ami te sera expliqué par moi à notre première voyure. Je me borne à te dire pour le présent que je suis allé chez toi la veille, un dimanche et que le lundi matin l’heure de midi fixée pour la cérémonie je ne savais pas à 11 heures si je me mariais. » (NAF 25007, fol. 8).
© BnF, Éditions multimédias, 2018