La confection de la chaîne pour le tissage de la soie
Tableaux impériaux
Yuzhi Gengzhitu. Illustrations d'après les peintures de Jiao Bingzhen, Pékin, Presses impériales du Wuyingdian, 1696.
Édition xylographique illustrée, rehaussée de couleurs, 34,5 x 28 cm ; relié en accordéon entre deux ais de bois précieux
BnF, département des Manuscrits, Smith Lesouef chinois 69, f. 38
© Bibliothèque nationale de France
La culture du riz et le tissage de la soie furent les deux activités essentielles de la Chine traditionnelle. Les textes de l'Antiquité rappellent que la mission du gouvernement est de veiller au bon ordre de ces activités, aussi l'empereur était-il chargé de protéger l'agriculture et ouvrait lui-même en grande pompe le premier sillon de l'année. L'impératrice, de son côté, s'occupait du déroulement des activités de la soie qui consistaient en la cueillette des feuilles de mûrier, l'élevage des vers, le filage et le tissage, et participait de même à la célébration des rites annuels.