Visages de face et de profil
Principes de caricature, suivis d'un Essai sur la peinture comique
Francis Grose (1731?-1791), auteur, XVIIIe siècle.
BnF, département Littérature et art, V-10491
© Bibliothèque nationale de France
Le mot caricatura (du latin populaire caricare, charger, exagérer, lui-même issu du gaulois carrus, char) a été employé pour la première fois dans la préface d’un album d’Annibal Carrache en 1646. Il donne les mots français charge et caricature. Le traitement déformé de la physionomie s'inscrit dans la tradition de la satire. « Au sens strict, une caricature est une représentation révélant des aspects déplaisants ou risibles d'un sujet ou d'une situation, en en accentuant des caractères ou des détails choisis au préalable. Le plus souvent, la caricature est donc une charge qui outre pour ridiculiser. La gamme de ses moyens est étendue, du burlesque - un comique extravagant et déroutant, issu du genre développé au XVIIe siècle pour parodier l'épopée, en travestissant des personnages et des situations héroïques – au grotesque – dérivé des sujets fantastiques et chimériques en vogue dans l'Italie renaissante et dont l'étrangeté a pu conduire au comique qui constituent la grammaire de l'image satirique, dont la vocation est de s’attaquer à quelqu'un ou quelque chose en s'en moquant. » (Bertrand Tillier, À la charge, La caricature en France de 1789 à 2000)

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