C’est le cœur qui sent Dieu
Blaise Pascal, Pensées
Manuscrit autographe, entre 1656 et 1662.
Papier, 498 pages, 430 × 280 mm
Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, Français 9202, f. 8
© Bibliothèque nationale de France
Croyez-vous qu’il soit impossible que Dieu soit infini, sans parties ? – Oui. Je vous veux donc faire voir une chose infinie et indivisible.
C’est un point se mouvant partout d’une vitesse infinie.
Car il est un en tous lieux et est tout entier en chaque endroit.
Que cet effet de nature, qui vous semblait impossible auparavant, vous fasse connaître qu’il peut y en avoir d’autres que vous ne connaissez pas encore. […] C’est le cœur qui sent Dieu et non la raison. Voilà ce que c’est que la foi. Dieu sensible au cœur, non à la raison. Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point : on le sait en mille choses.
 
 

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