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Baruch Spinoza (1632-1677) | |
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Éthique, démontrée suivant l'ordre géométrique et divisée en cinq parties | ||
Texte latin soigneusement revu. Traduction nouvelle, notice et notes par Ch. Appuhn, Paris, Garnier frères, 1920. Édition annotée de la main de Sartre | ||||
BNF, Manuscrits, fonds Sartre | ||||
De sa lecture approfondie de l'Éthique Sartre retiendra deux idées majeures : celle de transformation de l'existence, de conversion existentielle, et celle de salut. "Je vois clairement aujourd'hui que l'attitude morale avait à mes yeux, dès ma vingtième année, le privilège de conférer à l'homme une plus haute dignité métaphysique. C'est ce que nous décorions vers 1925, Nizan et moi, du mot spinoziste de salut [...]. Faire son salut, non pas au sens chrétien du terme, mais au sens stoïcien : imprimer à sa nature une modification totale qui la fasse passer à un état de plus-value existentielle [...]. Chez Spinoza aussi je trouvais cette idée de transformation totale." (Carnets de la drôle de guerre, p. 280). Cet exemplaire certainement annoté pendant l'année où Sartre préparait l'agrégation, en 1928 - Spinoza était cette année-là au programme -, avait été donné à un de ses élèves, André Dupuis, qui en fit don à la Bibliothèque nationale avec une photo de la classe du Havre et un carnet de notes. |