« Raudal de Vivoral. Passage des bateaux. 17 septembre 1886 » 1886
Jean Chaffanjon
Épreuve sur papier albuminé, 12,4 x 17,3 cm
© BnF, département des Cartes et Plans, Société de géographie, Sg Wf 105 (25)
L'une des principales difficultés de la remontée de l'Orénoque est le franchissement des raudales, successions de rapides et de chutes qui interdisent la navigation. Le grondement des chutes du raudal d'Atures s'entend toute la journée précédente avant d'arriver sur place. À cet endroit, le fleuve débouche comme un immense torrent d'un défilé resserré sur plus de dix kilomètres entre deux montagnes escarpées. Une barrière d'îles et de rochers, à Vivoral, permet le déchargement des bagages et, à l'aide de cordes, on fait escalader aux pirogues vides les différentes chutes du raudal.