Le paradis comme ville | ||||
Les Antiquités judaïques |
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Manuscrit, parchemin 15 miniatures, reliure de maroquin bleu (XVIIIe siècle)Bruges ou Gand, fin du XVe siècle |
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Flavius Josèphe |
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Paris, BNF, Arsenal, Ms 5082 Rés., f. 3 v° | ||||
45,5 x 32,5 cm | ||||
Ce manuscrit, peint pour Philippe de Bourgogne, fils du grand bâtard Antoine, s'ouvre sur une page enluminée, attribuée à l'atelier d'un présumé Alexandre Bening, offrant une représentation du paradis comme la place architecturée d'une ville flamande, avec une fontaine centrale. Trois scènes y sont figurées : à gauche, Dieu unit Adam et Ève ; dans le fond, près de l'arbre du bien et du mal, le serpent, à tête de femme, tente le couple; à droite, un ange chasse hors de la ville les pécheurs. Si le paradis a souvent été imaginé protégé par un mur d'enceinte, dans les Flandres du XVe siècle, en plein essor urbain, c'est la ville qui apparaît comme un lieu idéal. |