Celles qui sont vêtues de laine dans la semaine, par ordre, pour
ne pas être mieux mises que les clientes, sortent parfois le dimanche
dans des toilettes extraordinaires. (C'est le contraire de ma Louise,
vêtue de soie comme uniforme et ayant au-dehors des robes pauvres.)
La misère d'une fille qui n'est pas entretenue.
Mlle Dulit prétend que la jeune fille qui vient à Paris
dans la nouveauté se laisse aller à prendre un amant par
besoin d'argent. Elle est au pair, ne gagne presque rien, peut se faire
au plus de quarante à cinquante francs de guelte. Et là-dessus,
si sa famille ne lui donne rien, il faut qu'elle se loge, paie ses suppléments
de nourriture, qui sont obligés pour ne pas mourir de faim, s'habille,
etc.
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