L'auteur de "J'accuse" semble être
ici une victime de la cause juive : jeté en plein désert,
à côté de la charogne "Esterhazy", il a l'air de se demander
comment sortir du piège dans lequel il s'est enfermé ;
à ses pieds sont inscrits les mots de "Dreyfus" et de "La Débâcle".
Jouant sur la déformation animalière, l'image fait écho
aux nombreuses caricatures françaises contemporaines qui donnent alors
au romancier l'apparence d'un cochon.