Les Fleurs du Mal : quatrième « Spleen »

Chez Poulet-Malassis et de Broise (Paris), 1857

Épreuves d’imprimerie de l’édition originale corrigées par Baudelaire et portant son « bon à tirer »
324 pages, 20 cm
BnF, Réserve des livres rares, RES P-YE-3006
© Bibliothèque nationale de France
Épreuve corrigée du quatrième « Spleen », dont les importantes corrections ont obligé Baudelaire à recopier la dernière strophe sur un feuillet à part pour plus de clarté, « crainte d’un malheur », c’est-à-dire d’une incompréhension de la part des typographes. À la fin du poème, Baudelaire fait part à Poulet-Malassis d’une « découverte affligeante » : ayant calculé le nombre de pages que comptera le volume final, il craint que celui-ci ait l’apparence d’une simple plaquette plutôt que d’un vrai livre.