Encyclopédie des arts du cirque

Arts du cirque

Les Diables Blancs, funambules

Cirque d’Hiver-Bouglione, Paris, « La Piste aux Étoiles », 9 juillet 1969
Centre national des arts du cirque, fonds Ariane Touzé
© Photo Michel Esnault
La troupe familiale des Diables Blancs, dirigée par Rudy (Rudolph Otto) Omankowsky, fait partie des grandes formations qui se produisent au XXe siècle à la fois en extérieur et sous la coupole des grands cirques, comme les Wallendas, les Camilla Mayer ou les Triska, dont ils sont issus...
La réussite des performances réalisées par une troupe de funambules à grande hauteur s’appuie nécessairement sur une mise en place minutée, millimétrée, de chaque élément du collectif. Élaborées avec une gravité et une attention de tous les instants, la colonne ou la pyramide, à deux, à trois et à plus forte raison à sept, repose sur une confiance partagée, un ensemble et un timing rigoureux. L’équipe vient en soutien ou en appoint de l’un des leurs lorsqu’il réalise un exercice personnel avec bicyclette ou monocycle. En extérieur, la pratique des ascensions et des traversées peut se compliquer d’équilibres de tête sur la pointe d’un mât oscillant ou d’évolutions sur des engins comme la moto des Astarys ou l’avion des Traber.
Sur la photographie des Diables Blancs ci-dessus, les porteurs Rudy Omankowski et Roger Decugis assurent la stabilité de la barre où Berthie Decugis, sœur aînée de Rudy, effectue son grand écart, tandis que Colette Omankowsky, Lili (Liliane, la benjamine) et son mari Ernie (Ernest) Clennell se répartissent sur le câble, marchant du même pas, pour, suprême politesse du funambule, saluer le public. MM.
 
> voir une vidéo : Les Traber, funambules de talent.