Victor Saulevitch et son groupe de 10 tigres
Assisté par le dompteur Otto Suskov à la grille
Cirque Amar (direction Alphonse Eck), 1964
Centre national des arts du cirque, archives Tristan Rémy
© Photo Léon Bosc
Le destin, le nom et la silhouette en costume bleu, sobre, de Victor Saulevitch, originaire des Pays Baltes et émigré en France, sont indissociables de l’histoire du cirque des frères Amar où il débute en 1930 à l’âge de 18 ans. Il y assure une longue carrière jusqu’à la clôture du cirque en 1972, comme soigneur puis dresseur et enfin directeur de la ménagerie.
La disparition des grandes ménageries dans l’entre-deux guerres ne suffit pas à éteindre le goût du public pour les exhibitions d’animaux sauvages et les cirques invitent souvent plusieurs numéros de dressage dans un même programme. Comme dresseur maison de différents types de pensionnaires, Victor Saulevitch présente en 1944 les lions et les éléphants du cirque Amar au Jardin d’Acclimatation puis au Nouveau Cirque des Champs-Élysées, dirigé par Albert Rancy. En 1952 et 1953, chez Amar, il reprend le groupe mixte de petits félins racheté à Alfred Court à son retour d’Amérique et présenté la saison précédente par le dompteur indien Damoo : des panthères noires et mouchetées, des pumas et des jaguars. Lors de la saison 1959, dont l’affiche s’orne du portrait de Fernand Raynaud, il mène alternativement du bout de son fouet un groupe de lions de l’Atlas, un groupe de tigres et des phoques musiciens. En 1966, enchérissant sur les propositions alléchantes de ses concurrents – alors Pinder et Bouglione – Amar, monté Porte de Montreuil, déploie talents et ressources animales. Le prestigieux Wolfgang Holzmair présente un groupe d’exotiques, un cheval cascadeur, un Mini-maxi, des otaries de Californie et des lions, tandis que Victor Saulevitch mène 6 tigres du Bengale.
La voix des opposants à la captivité et à l’exhibition des animaux n’est pas encore très audible et le courage des dompteurs est loué. En 1970, Victor Saulevitch reçoit Le Prix de l’audace de l’Association de la Presse et du Music-hall.
La disparition des grandes ménageries dans l’entre-deux guerres ne suffit pas à éteindre le goût du public pour les exhibitions d’animaux sauvages et les cirques invitent souvent plusieurs numéros de dressage dans un même programme. Comme dresseur maison de différents types de pensionnaires, Victor Saulevitch présente en 1944 les lions et les éléphants du cirque Amar au Jardin d’Acclimatation puis au Nouveau Cirque des Champs-Élysées, dirigé par Albert Rancy. En 1952 et 1953, chez Amar, il reprend le groupe mixte de petits félins racheté à Alfred Court à son retour d’Amérique et présenté la saison précédente par le dompteur indien Damoo : des panthères noires et mouchetées, des pumas et des jaguars. Lors de la saison 1959, dont l’affiche s’orne du portrait de Fernand Raynaud, il mène alternativement du bout de son fouet un groupe de lions de l’Atlas, un groupe de tigres et des phoques musiciens. En 1966, enchérissant sur les propositions alléchantes de ses concurrents – alors Pinder et Bouglione – Amar, monté Porte de Montreuil, déploie talents et ressources animales. Le prestigieux Wolfgang Holzmair présente un groupe d’exotiques, un cheval cascadeur, un Mini-maxi, des otaries de Californie et des lions, tandis que Victor Saulevitch mène 6 tigres du Bengale.
La voix des opposants à la captivité et à l’exhibition des animaux n’est pas encore très audible et le courage des dompteurs est loué. En 1970, Victor Saulevitch reçoit Le Prix de l’audace de l’Association de la Presse et du Music-hall.
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BnF, Éditions multimédias, 2021