Proserpine (Caroline Obin)
Rira bien qui rira #1 - Oh, miroir
L'Apprentie Compagnie, 2015
Installation plastique : Quand son propre reflet essaye de tirer plus vite que son ombre.
Proserpine, le clown de Caroline est, précise-t-elle, un territoire de liberté qui se laisse un peu envahir, mais pas aliéner, même dans son désir de le partager avec le public. Ainsi, d’une production à l’autre, Proserpine garde obstinément son masque blanc aux yeux largement cernés de noir, sa bouche très rouge au contour asymétrique et ses coiffes improbables. Ce cadre posé, elle entre dans la peau de personnalités et de personnages de la sphère politique et culturelle, emblématiques malgré nous de notre civilisation. Ses portraits en Elisabeth I, reine d’Angleterre, Marilyn Monroe, Superwoman, ou la Liberté guidant le peuple coiffée d’une chapka, composent son « calendrier » 2008.
Sa dernière recherche est plastique et utilise le support de montages video comme dans Oh, miroir…, petite pièce d’ouverture de sa conférence clownesque sur le rire [Rira bien qui rira, 2016]. Ses expérimentations, filmées, font l’objet d’une mise en miroir du visage de Proserpine explorant diverses facettes du rire… aux larmes, dans une gémellité assumée et contrainte à la fois. À travers cette installation plastique elle déroule toutes les phases d’un travail très physique du rire, expectoré, trituré, soupiré, driblé, entre gargarisme ludique, litanie ou plaidoirie impossible. Étudiante en études théâtrales, diplômée du CNAC en 1997, Caroline Obin s’est engagée en 2013 dans un Master d’Arts Plastiques – Création, Théorie, Médiation, à l'Université Jean-Jaurès de Toulouse dans lequel, accompagnée par Christine Buignet, elle développe un travail de recherche sur le clown dans l'art contemporain.
Sources :
- Pierre Hivernat et Véronique Klein, Panorama contemporain des arts du cirque, Paris, Textuel/Hors les murs, 2010, p. 540-547.
- Programme de la Biennale Internationale des Arts du Cirque de Marseille, 27-28 janvier 2017.
Sa dernière recherche est plastique et utilise le support de montages video comme dans Oh, miroir…, petite pièce d’ouverture de sa conférence clownesque sur le rire [Rira bien qui rira, 2016]. Ses expérimentations, filmées, font l’objet d’une mise en miroir du visage de Proserpine explorant diverses facettes du rire… aux larmes, dans une gémellité assumée et contrainte à la fois. À travers cette installation plastique elle déroule toutes les phases d’un travail très physique du rire, expectoré, trituré, soupiré, driblé, entre gargarisme ludique, litanie ou plaidoirie impossible. Étudiante en études théâtrales, diplômée du CNAC en 1997, Caroline Obin s’est engagée en 2013 dans un Master d’Arts Plastiques – Création, Théorie, Médiation, à l'Université Jean-Jaurès de Toulouse dans lequel, accompagnée par Christine Buignet, elle développe un travail de recherche sur le clown dans l'art contemporain.
Sources :
- Pierre Hivernat et Véronique Klein, Panorama contemporain des arts du cirque, Paris, Textuel/Hors les murs, 2010, p. 540-547.
- Programme de la Biennale Internationale des Arts du Cirque de Marseille, 27-28 janvier 2017.
BnF, Éditions multimédias, 2021