Emil Emilievich Kio, dans une interprétation de la cabine spirite « volante »
Grand Cirque d’État de Saint-Pétersbourg, vers 1965
© The funds of the Museum of Circus Arts (Bolshoi St-Petersburg State circus, Russia)
Emil Emilievich Kio (1938-) est le premier fils d’Emil Teodorovich Hirshfeld-Renard, dit Emil Kio. Il se destine initialement à une carrière d’ingénieur, mais il est vite rattrapé par le virus du spectacle et de la magie et s’engage finalement sur les traces de son père et de son demi-frère Igor. Il tourne pendant quelques années avec la copie conforme du spectacle de son père disparu en 1965 avant de créer sa propre « attraction », une succession de grandes illusions exécutées avec de nombreux partenaires. Comme son frère Igor, il se produit sur la piste des nombreux cirques stables soviétiques, mais il travaille aussi sur la scène de grands théâtres.
En 1994, il participe avec son frère à un gala en hommage à leur père, pour le centième anniversaire de sa naissance. C’est l’occasion pour eux de présenter une spectaculaire Malle des Indes où Emil place Igor dans un sac et l’enferme dans une malle avant de quitter la piste. « Un, Deux, Trois » : Igor réapparait dans la salle et Emil, évidemment, est prisonnier du sac et de la malle…
Sur la photographie ci-dessus, une interprétation de la Cabine spirite volante fait penser à la mythique Armoire des Frères Davenport au XIXe ou à la « tente tremblante » de la tradition amérindienne, observée notamment chez les Algonquins. Un chaman solidement ligoté est enfermé sous une structure légère, entourée par la communauté. La hutte va osciller, le chaman va invoquer les esprits, des bruits vont se faire entendre, des questions vont être posées, des réponses accordées et, une fois les esprits envolés, le chaman va s’extraire de la hutte, libre, ses liens parfois accrochés au sommet de la construction !
Emil Kio a repris plusieurs grandes illusions, notamment celle où le magicien est attaché debout à une sorte de chevalet tandis qu’une jeune femme semble jaillir de son corps entravé. Une illusion que Siegfried and Roy ont présenté en substituant une panthère des neiges à la partenaire de Kio.
En 1994, il participe avec son frère à un gala en hommage à leur père, pour le centième anniversaire de sa naissance. C’est l’occasion pour eux de présenter une spectaculaire Malle des Indes où Emil place Igor dans un sac et l’enferme dans une malle avant de quitter la piste. « Un, Deux, Trois » : Igor réapparait dans la salle et Emil, évidemment, est prisonnier du sac et de la malle…
Sur la photographie ci-dessus, une interprétation de la Cabine spirite volante fait penser à la mythique Armoire des Frères Davenport au XIXe ou à la « tente tremblante » de la tradition amérindienne, observée notamment chez les Algonquins. Un chaman solidement ligoté est enfermé sous une structure légère, entourée par la communauté. La hutte va osciller, le chaman va invoquer les esprits, des bruits vont se faire entendre, des questions vont être posées, des réponses accordées et, une fois les esprits envolés, le chaman va s’extraire de la hutte, libre, ses liens parfois accrochés au sommet de la construction !
Emil Kio a repris plusieurs grandes illusions, notamment celle où le magicien est attaché debout à une sorte de chevalet tandis qu’une jeune femme semble jaillir de son corps entravé. Une illusion que Siegfried and Roy ont présenté en substituant une panthère des neiges à la partenaire de Kio.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021