Onra (Emilio Maîtrejean), l’Homme-obus
Cirque d’Hiver
Illustration de Jules Chéret (1836-1932), Paris, 1876
Affiche, lithographie en couleur, 122 x 90 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DN-1 (CHERET,Jules/80)-ROUL
© Bibliothèque nationale de France
Popularisé et breveté en avril 1879 par le Canadien William Léonard Hunt dit le Grand Farini, imprésario de l’Anglaise miss Zazel, le canon mû par un ressort et enfumé par une charge explosive de poudre noire a eu quelques prédécesseurs plus sommaires.
Henri Maîtrejean, régisseur du Cirque Napoléon à son ouverture en 1952, découvre le premier la Course aux trapèzes de Jules Léotard, que Louis Dejean, propriétaire du cirque, l’envoie observer au gymnase de Jean Léotard à Toulouse. C’est au Cirque Napoléon que le trapèze volant est ainsi révélé au public le 21 novembre 1859. Emilio Maîtrejean, le fils d’Henri, sauteur virtuose à la batoude dans la troupe des Onras, veut créer à son tour la sensation dans un envol extraordinaire. Il met au point en 1875 un dispositif de ressorts qui l’expulse de l’âme d’un fût de canon dans un nuage de fumée accompagné d’une détonation. Il termine son envol en agrippant la barre d’un trapèze, qu’un régisseur lui envoie au temps donné, à une hauteur de dix mètres. Imprécis, périlleux, l’exercice lui vaut des chutes qui l’obligent à le perfectionner et à s’assurer le concours de vrais trapézistes rompus à la pratique des rattrapes. Il s’associera aux frères Mayol en 1883.
Plus tard, son parcours le mènera à l’administration du cirque Medrano où il sera d’un précieux secours à Geronimo Medrano, à son entreprise et à sa famille.
Source :
- Guyot-Daubes dans Les Hommes-phénomènes, Paris, 1889, chapitre XIII : « Les sauts mécaniques », p. 102 et suivantes.
Henri Maîtrejean, régisseur du Cirque Napoléon à son ouverture en 1952, découvre le premier la Course aux trapèzes de Jules Léotard, que Louis Dejean, propriétaire du cirque, l’envoie observer au gymnase de Jean Léotard à Toulouse. C’est au Cirque Napoléon que le trapèze volant est ainsi révélé au public le 21 novembre 1859. Emilio Maîtrejean, le fils d’Henri, sauteur virtuose à la batoude dans la troupe des Onras, veut créer à son tour la sensation dans un envol extraordinaire. Il met au point en 1875 un dispositif de ressorts qui l’expulse de l’âme d’un fût de canon dans un nuage de fumée accompagné d’une détonation. Il termine son envol en agrippant la barre d’un trapèze, qu’un régisseur lui envoie au temps donné, à une hauteur de dix mètres. Imprécis, périlleux, l’exercice lui vaut des chutes qui l’obligent à le perfectionner et à s’assurer le concours de vrais trapézistes rompus à la pratique des rattrapes. Il s’associera aux frères Mayol en 1883.
Plus tard, son parcours le mènera à l’administration du cirque Medrano où il sera d’un précieux secours à Geronimo Medrano, à son entreprise et à sa famille.
Source :
- Guyot-Daubes dans Les Hommes-phénomènes, Paris, 1889, chapitre XIII : « Les sauts mécaniques », p. 102 et suivantes.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021