Le funambule D’Jelmako et sa Torpille aérienne
Les Arènes de Nîmes, 1909
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (151)
© Bibliothèque nationale de France
C’est à Nîmes en 1909 que D’Jelmako, devenu « le Roi des funambulistes », présente pour la première fois sa Torpille aérienne, qu’il chevauche simplement tandis qu’elle avance sur le câble.
Très inventif, plein de ressources, physiquement très entraîné à l’acrobatie, à l’équitation et au tir, Etienne Marie Joseph Blanc (1857-1933), Marseillais mâtiné de « peau-rouge » puisque ses grands-parents maternels sont des trappeurs sioux, s’efforce de renouveler ses présentations sur le câble à grande hauteur. Inspiré par la conception pour la guerre d’engins automoteurs en forme de cigares sur lesquels glissent l’air et l’eau, il construit un petit appareil sur le même modèle, à deux roues, l’une mobile, l’autre libre, qu’il équipe d’un moteur assez puissant pour lui permettre d’avancer sur un fil qui ploie un peu puis remonte vers la passerelle. Il sait que cette attraction est plus risquée que ses autres dispositifs, puisqu’en cas de déséquilibre, il ne peut pas saisir le câble, qu’il ne voit pas lorsqu’il est à califourchon sur sa torpille automobile. Grisé par les succès obtenus depuis 40 ans en multipliant les prouesses au-dessus de rades, de fleuves ou de cascades, il poursuit cependant, malgré le temps qui passe et le 30 juillet 1933, à Montpellier, l’accident survient, dont il ne se relèvera pas.
Voir aussi :
- Que se rompe la cuerda dans Les Désastres de la Guerre par Goya, 1862-63.
- D’Jelmako au sol place du Tertre, le 3 août 1926.
- Traversée de la place du Tertre par D’Jelmako, le 3 août 1926.
Source : Louis-H. Escuret, D’Jelmako, le célèbre funambule (1857-1933), Montpellier, chez l’auteur, 1962.
Très inventif, plein de ressources, physiquement très entraîné à l’acrobatie, à l’équitation et au tir, Etienne Marie Joseph Blanc (1857-1933), Marseillais mâtiné de « peau-rouge » puisque ses grands-parents maternels sont des trappeurs sioux, s’efforce de renouveler ses présentations sur le câble à grande hauteur. Inspiré par la conception pour la guerre d’engins automoteurs en forme de cigares sur lesquels glissent l’air et l’eau, il construit un petit appareil sur le même modèle, à deux roues, l’une mobile, l’autre libre, qu’il équipe d’un moteur assez puissant pour lui permettre d’avancer sur un fil qui ploie un peu puis remonte vers la passerelle. Il sait que cette attraction est plus risquée que ses autres dispositifs, puisqu’en cas de déséquilibre, il ne peut pas saisir le câble, qu’il ne voit pas lorsqu’il est à califourchon sur sa torpille automobile. Grisé par les succès obtenus depuis 40 ans en multipliant les prouesses au-dessus de rades, de fleuves ou de cascades, il poursuit cependant, malgré le temps qui passe et le 30 juillet 1933, à Montpellier, l’accident survient, dont il ne se relèvera pas.
Voir aussi :
- Que se rompe la cuerda dans Les Désastres de la Guerre par Goya, 1862-63.
- D’Jelmako au sol place du Tertre, le 3 août 1926.
- Traversée de la place du Tertre par D’Jelmako, le 3 août 1926.
Source : Louis-H. Escuret, D’Jelmako, le célèbre funambule (1857-1933), Montpellier, chez l’auteur, 1962.
BnF, Éditions multimédias, 2021