Lholandois (le Hollandais) : ‟On ne voit point d’estropiez dancer ainsy les fers aux piedzˮ
Gravure d’Henri Bonnart (1642-1711)
Eau-forte coloriée
BnF, Bibliothèque-musée de l’Opéra, EST CIRQUE 4 (10B)
© Bibliothèque nationale de France
L’entrave rigide est une contradiction formelle avec la mobilité exigée par la danse sur la corde. Mais c’est aussi et surtout une preuve sans égale de l’absolue virtuosité de ceux qui acceptent de s’élancer ainsi privés d’une bonne part d’équilibre sur une simple corde tressée, tendue entre deux points, au son d’une musique rythmée et joyeuse. Les titres dont se parent les acrobates ne reflètent pas nécessairement leurs origines, mais s’accordent le plus souvent à une mode en provenance d’un pays voisin ou plus lointain. Cet usage pourrait être comparé à l’anglicisation des patronymes largement en vigueur dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021