Course de vitesse par cinq amazones
Hippodrome de l’Étoile, entre 1845 et 1854
Lithographie de Victor Adam, imprimerie Auber & Cie (Paris), sans date, pour la série L’hippodrome au coin du feu
BnF, département des Arts du spectacle, FOL-ICO CIR-1
© Bibliothèque nationale de France
Produites dans la piste ovale des diverses versions de l’Hippodrome de Paris, les courses hippiques supplantent peu à peu les démonstrations d’équitation savante et de haute école initiées par les frères Franconi. Victor Franconi, le fils de Laurent, et Ferdinand Laloue, les premiers directeurs de la grande arène à ciel ouvert de la Barrière de l’Étoile inaugurée en juillet 1845, suivent la vogue des courses plates, courses de haies, courses d’obstacles et autres courses de char menées par les écuyers et écuyères de l’Hippodrome. Montées en amazone, Mlles Louise, Céleste (Mogador), Joséphine dite la Cravache, Angèle ou Amalia n’ont cependant pas l’envergure ni l’aura des écuyères d’école dont le nom figure en haut des affiches du cirque des Champs-Éysées ou du Cirque Napoléon, mise à part Angèle (Angélique Louise Maillard, 1821-1884), que le chroniqueur du Mercure des Théâtres célèbre en ces termes en 1846 : « Mlle Angèle, la seule femme de l’Hippodrome qui soit écuyère, la seule qui sache comprendre le cheval… ».
Céleste « Mogador » (Elisabeth Céleste Vénard, 1824-1909) évoque ses années à l’Hippodrome (1845-1846) et ses compagnes, au chapitre « L’Hippodrome-la Course de chars » du tome 2 de ses mémoires. Il y est notamment fait allusion au mode de recrutement des écuyères auprès des « polkeuses » et danseuses de cancan du jardin du Bal Mabille ouvert en 1844, par Laurent Franconi. Son fils Victor avait loué le Château de Bondy cette même année pour former les jeunes filles qui n’ont pas froid aux yeux à l’équitation.
Sources :
- Le Mercure des Théâtres, du 28 juin 1846.
- Mémoires de Céleste Mogador par Céleste de Chabrillan, 1858, p. 43 et suivantes.
- Bulletin de la Société historique d’Auteuil et de Passy, tome 1 et 2, 1915. Chapitre « Les Hippodromes », p. 244 à 254.
- Paris dansant ou les Filles d’Hérodiade, folles danseuses des bals publics : le bal Mabille, le Ranelagh, la Grande-Chaumière, etc., anonyme, chez J. Breauté (Paris), 1845.
Voir aussi :
- Le Jardin Mabille, lithographie de Provost, Ledot Jeune éditeur (Paris), vers 1845.
Céleste « Mogador » (Elisabeth Céleste Vénard, 1824-1909) évoque ses années à l’Hippodrome (1845-1846) et ses compagnes, au chapitre « L’Hippodrome-la Course de chars » du tome 2 de ses mémoires. Il y est notamment fait allusion au mode de recrutement des écuyères auprès des « polkeuses » et danseuses de cancan du jardin du Bal Mabille ouvert en 1844, par Laurent Franconi. Son fils Victor avait loué le Château de Bondy cette même année pour former les jeunes filles qui n’ont pas froid aux yeux à l’équitation.
Sources :
- Le Mercure des Théâtres, du 28 juin 1846.
- Mémoires de Céleste Mogador par Céleste de Chabrillan, 1858, p. 43 et suivantes.
- Bulletin de la Société historique d’Auteuil et de Passy, tome 1 et 2, 1915. Chapitre « Les Hippodromes », p. 244 à 254.
- Paris dansant ou les Filles d’Hérodiade, folles danseuses des bals publics : le bal Mabille, le Ranelagh, la Grande-Chaumière, etc., anonyme, chez J. Breauté (Paris), 1845.
Voir aussi :
- Le Jardin Mabille, lithographie de Provost, Ledot Jeune éditeur (Paris), vers 1845.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021