Le duo Rolph et Zavatta, clowns
Rolph (Rodolfo Zavatta 1906-), clown et Achille (Alfonso, 1915-1993) Zavatta, auguste
Cirque d’Hiver-Bouglione, vers 1950
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (150)
© Photo Michel Esnault / Bibliothèque nationale de France
À la fin de l’année 1948 et pour six ans, Rolph, le grand frère en clown dit blanc, et Achille, auguste déjà affirmé, se retrouvent partenaires pour la première fois depuis 25 ans au Cirque d’Hiver dans le duo Rolph et Zavatta. Ils interprètent régulièrement leurs sketches à la télévision, après la création de « La Piste aux Étoiles », et sur les ondes, notamment dans l’émission de Jacques Pauliac « Les Beaux Jeudis », avec Jacques Hélian.
Toujours au Cirque d’Hiver, lors du tournage de l’émission du 2 décembre 1959 de « La Piste aux Étoiles », Achille Zavatta interprète une entrée comique à rebondissements qui valorise ses talents de sauteur puisqu’il finit par s’élancer au-dessus de seize garçons de barrière et acrobates pour atterrir assis dans un fauteuil de loge, au premier rang. Ce soir-là, les spectateurs de la région de Fréjus ne le verront jamais terminer son saut : l’image est coupée alors que dans un bruit énorme se rompt le barrage de Malpasset. Comme le rappelle Achille Zavatta dans son livre de souvenirs Viva Zavatta (Robert Laffont, 1976, p. 279) : « Mon saut est le seul détail précédant le drame dont ils se souviennent avec précision. À l’époque, la télévision ne comptait qu’une seule chaîne et, le succès de l’émission aidant, la quasi-totalité de Fréjus regardait ‟La Piste aux Étoilesˮ. »
Toujours au Cirque d’Hiver, lors du tournage de l’émission du 2 décembre 1959 de « La Piste aux Étoiles », Achille Zavatta interprète une entrée comique à rebondissements qui valorise ses talents de sauteur puisqu’il finit par s’élancer au-dessus de seize garçons de barrière et acrobates pour atterrir assis dans un fauteuil de loge, au premier rang. Ce soir-là, les spectateurs de la région de Fréjus ne le verront jamais terminer son saut : l’image est coupée alors que dans un bruit énorme se rompt le barrage de Malpasset. Comme le rappelle Achille Zavatta dans son livre de souvenirs Viva Zavatta (Robert Laffont, 1976, p. 279) : « Mon saut est le seul détail précédant le drame dont ils se souviennent avec précision. À l’époque, la télévision ne comptait qu’une seule chaîne et, le succès de l’émission aidant, la quasi-totalité de Fréjus regardait ‟La Piste aux Étoilesˮ. »
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BnF, Éditions multimédias, 2021