La Course à la Mort au-dessus des lions, par Gaston Desprez, cycliste casse-cou
Ménagerie Fortunio, 1914
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (152)
© Bibliothèque nationale de France
Créée en avril 1903 par Paula Noiset et l’un de ses frères sous le nom de Cercle de la mort, cette attraction a de nouveau été présentée sous le nom du Cercle de la double Mort à la Foire de Neuilly l’été suivant à la ménagerie Juliano par un doublet de cyclistes.
En 1914, le dompteur Fortunio imagine de renouveler l’expérience pour corser le programme de son « métier », une ménagerie foraine.
Fortuné Létang, dit Fortunio, formé comme dompteur par Edmond Pezon, ouvre son propre établissement forain : le Palais des Lions. Ami de Gaston Desprez, casse-cou dont les frères Adrien et Marcel s’illustreront dans un double Looping en auto-bolide en 1925, propose de tourner à bicyclette, à toute vitesse, sur les parois d’une sorte de grande corbeille de lattis, treillage de baguettes de bois enduit, sans fond, accrochée au-dessus de la cage-théâtre. Les lions évoluent à quelques mètres en contrebas, dans la fosse de la ménagerie, comme dans une arène antique. Rebaptisée La Course de la Mort, l’attraction est figurée avec précision sur de grandes bannières déroulées de chaque côté de la baraque.
Il ne se passera pas dix ans avant que cet homme énergique ne dirige le Cirque d’Hiver. Mais c’est une autre histoire…
Voir aussi : «Le Cercle de la Double Mort chez Juliano », dans La Vie au grand air du 3 juillet 1903, p. 449.
Fortuné Létang, dit Fortunio, formé comme dompteur par Edmond Pezon, ouvre son propre établissement forain : le Palais des Lions. Ami de Gaston Desprez, casse-cou dont les frères Adrien et Marcel s’illustreront dans un double Looping en auto-bolide en 1925, propose de tourner à bicyclette, à toute vitesse, sur les parois d’une sorte de grande corbeille de lattis, treillage de baguettes de bois enduit, sans fond, accrochée au-dessus de la cage-théâtre. Les lions évoluent à quelques mètres en contrebas, dans la fosse de la ménagerie, comme dans une arène antique. Rebaptisée La Course de la Mort, l’attraction est figurée avec précision sur de grandes bannières déroulées de chaque côté de la baraque.
Il ne se passera pas dix ans avant que cet homme énergique ne dirige le Cirque d’Hiver. Mais c’est une autre histoire…
Voir aussi : «Le Cercle de la Double Mort chez Juliano », dans La Vie au grand air du 3 juillet 1903, p. 449.
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BnF, Éditions multimédias, 2021