Le dompteur Rudesindo et ses loups russes au Cirque d’Hiver de Paris
Dessin d’après nature de M. De Parys
Extrait de L’Univers Illustré du 24 novembre 1888, p. 378
BnF, département des Arts du spectacle, FOL-ICO CIR-35
© Bibliothèque nationale de France
Largement imprégné par l’esprit des conquêtes coloniales, le cirque du XIXe siècle autorise et même vante la capacité de l’homme à soumettre les animaux sauvages avec la prétention de les « éduquer ». Ainsi, le dressage de loups est une pratique que les dresseurs forains ont d’abord exploitée, comme les Pezon, depuis Jean leur ancêtre à la fin des années 1830, Mme Leprince, la première femme dompteuse à la même époque, ou l’un des rois de la Grande Banque, Jean-Baptiste François Bidel, avec ses loups cervier.
Employés dans les combats d’animaux aux XVIIe et XVIIIe siècles, les loups sont lancés contre des chiens, des animaux de la forêt ou des ours. Ils sont connus pour attaquer et déchiqueter leurs adversaires. Aussi, pour le public, leur dressage à des fins spectaculaires tient-il de l’exploit. Pour frapper les esprits, le dompteur de « loups russes » ajoute à la difficulté en convoquant autour de lui une « meute » imposante de ces animaux sauvages, qu’il dresse un par un, sous la contrainte, selon les chroniques de l’époque.
La présence de Rudesindo Roche et ses loups est signalée en 1888 au programme du cirque Théodore Rancy, dans le bâtiment provisoire d’Amiens qui a précédé le cirque de pierre inauguré le 23 juin 1889 par Jules Verne. Puis, successivement, aux Folies Bergère, et pour la fin de l’année au Cirque d’Hiver.
Employés dans les combats d’animaux aux XVIIe et XVIIIe siècles, les loups sont lancés contre des chiens, des animaux de la forêt ou des ours. Ils sont connus pour attaquer et déchiqueter leurs adversaires. Aussi, pour le public, leur dressage à des fins spectaculaires tient-il de l’exploit. Pour frapper les esprits, le dompteur de « loups russes » ajoute à la difficulté en convoquant autour de lui une « meute » imposante de ces animaux sauvages, qu’il dresse un par un, sous la contrainte, selon les chroniques de l’époque.
La présence de Rudesindo Roche et ses loups est signalée en 1888 au programme du cirque Théodore Rancy, dans le bâtiment provisoire d’Amiens qui a précédé le cirque de pierre inauguré le 23 juin 1889 par Jules Verne. Puis, successivement, aux Folies Bergère, et pour la fin de l’année au Cirque d’Hiver.
BnF, Éditions multimédias, 2021