Singe de l’Opéra de Pékin, acteur comique acrobate
Alhambra de Paris, 1964
Reportage de 66 photographies positives, 24 x 36 mm
BnF, département des Arts du spectacle, DIA-PHO-1 (1062)
© Photo Roger Pic / Bibliothèque nationale de France
La figure du clown telle que nous la connaissons en Occident n’existe pas en Chine, mais l’humour sur scène n’en est pas pour autant absent. Plusieurs numéros de répertoire, notamment les assiettes tournantes ou l’acrobatie au tapis, sont souvent présentés sur un mode comique, mais il y a aussi parfois d’amusantes tentatives de jeu purement clownesque développé au sein de certaines troupes. La fable classique du Pèlerinage vers l’Ouest dont le héros est le Roi des Singes est aussi un habile prétexte pour offrir à l’interprète de ce rôle à la fois physique et théâtral de vraies opportunités de jeu.
En 2002, au 23e Festival mondial du cirque de demain, la troupe acrobatique de Liaoning offre à la curiosité du public français un numéro de coqs géants qui venait tout juste de remporter le premier prix dans ce qui était sans doute l’un des rares festivals de clowns organisés en Chine. Deux artistes animent des volatiles de près de trois mètres de haut qui se disputent un ver, des « marionnettes » de tissu très réalistes que ceux qui les endossent portent à l’envers pour que leurs jambes suggèrent l’angle particulier de celles de ces oiseaux de basse-cour. L’exercice est délicat, mais la présentation est spectaculaire ! Un numéro similaire a été présenté à Paris au Cirque Phénix en 2013 dans le spectacle intitulé La Légende de l’Empereur de Jade.
Ces coqs chinois ne sont pas sans rappeler une affiche de l’Hippodrome avec Gugusse et son Homme-Coq, une silhouette a priori aussi imposante que celles des volatiles de l’Empire du Milieu, et bien sûr, les costumes imposants souhaités par Edmond Rostand pour la création de son Chantecler en 1910. P.J.
En 2002, au 23e Festival mondial du cirque de demain, la troupe acrobatique de Liaoning offre à la curiosité du public français un numéro de coqs géants qui venait tout juste de remporter le premier prix dans ce qui était sans doute l’un des rares festivals de clowns organisés en Chine. Deux artistes animent des volatiles de près de trois mètres de haut qui se disputent un ver, des « marionnettes » de tissu très réalistes que ceux qui les endossent portent à l’envers pour que leurs jambes suggèrent l’angle particulier de celles de ces oiseaux de basse-cour. L’exercice est délicat, mais la présentation est spectaculaire ! Un numéro similaire a été présenté à Paris au Cirque Phénix en 2013 dans le spectacle intitulé La Légende de l’Empereur de Jade.
Ces coqs chinois ne sont pas sans rappeler une affiche de l’Hippodrome avec Gugusse et son Homme-Coq, une silhouette a priori aussi imposante que celles des volatiles de l’Empire du Milieu, et bien sûr, les costumes imposants souhaités par Edmond Rostand pour la création de son Chantecler en 1910. P.J.
BnF, Éditions multimédias, 2021