Le jongleur japonais Awata Katsnoshin
Affiche des Folies Bergère
Imprimerie F. Appel (Paris), 1895 (ou 1887 ?)
Lithographie en couleur, 120 x 80 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DN-1 (APPEL,F./2)-ROUL
© Bibliothèque nationale de France
Avant la formalisation du principe de close up, prestidigitateurs, physiciens et autres manipulateurs d’objets sont souvent invités dans des salons, clubs et autres salles de restaurant pour distraire des assemblées composées de quelques privilégiés. Le caractère intime de la réunion n’empêche pas sa mention dans les organes de presse de l’époque. C’est ainsi que dès sa première apparition sur la scène des Folies Bergère en 1887, le jongleur japonais Awata Katsnoshin agrémente de ses prouesses des événements privés que Le Gaulois commente ainsi :
« Dans les réunions intimes, les petits dîners, seules réunions qui aient lieu en ce moment, Awata est sur le programme. Hier soir, chez Bignon, à là suite d’un fin dîner de gens du monde et d’écrivains, Awata est venu et a eu, comme partout où on l’a pu voir, un succès fou. Awata remplace les tziganes, les chanteurs de chansonnettes, les escamoteurs. C’est le dernier cri. »
La Troupe Impériale Japonaise du Taikoun a été la première troupe de l’Empire du Soleil-Levant à se produire en Europe. C’était au Cirque Napoléon pendant l’Exposition Universelle de Paris de 1867 et, vingt ans plus tard, on loue toujours l’adresse des « équilibristes » japonais, portés par des partenaires ou en élévation sur des mâts, des échelles ou des perches, ou des équilibres d’objets, balles ou toupies sur des bâtonnets ou des éventails, source d’inspiration pour des jongleurs occidentaux plus ou moins habillés à la japonaise. MM
Source : Le Gaulois du 20 octobre 1887 (milieu de la 4e colonne).
La Troupe Impériale Japonaise du Taikoun a été la première troupe de l’Empire du Soleil-Levant à se produire en Europe. C’était au Cirque Napoléon pendant l’Exposition Universelle de Paris de 1867 et, vingt ans plus tard, on loue toujours l’adresse des « équilibristes » japonais, portés par des partenaires ou en élévation sur des mâts, des échelles ou des perches, ou des équilibres d’objets, balles ou toupies sur des bâtonnets ou des éventails, source d’inspiration pour des jongleurs occidentaux plus ou moins habillés à la japonaise. MM
Source : Le Gaulois du 20 octobre 1887 (milieu de la 4e colonne).
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021