Paul Cinquevalli, jongleur
BnF, département des Arts du spectacle, 4-RO-16945
© Bibliothèque nationale de France
Emil Otto Paul Braun-Lehmann ou Paul Kestner, selon les sources, est né en Pologne mais naturalisé allemand (1859-1918). Adroit et d’une force peu commune, il jongle avec des objets de taille du plus lourd au plus léger, du boulet de canon au cochonnet de billard. La presse relate à l’envi et avec incrédulité ses nombreux exercices, souvent combinés, entre équilibre, contact et lancer d’onjets jonglés.
« Moins dangereux [que le tour du baquet] et plus joli de beaucoup est le tour d’adresse qu’il exécute avec un verre, trois billes de billard et une queue. Il tient le pied du verre entre ses dents ; au fond du verre est une des trois billes ; sur cette bille se dresse la queue de billard le gros bout en haut, et, en équilibre sur ce gros bout, sont les deux autres billes superposées. Il a fallu à Cinquevalli huit années d’exercice avant de réussir ce tour, qui paraît bien être le plus difficile qu’on ait jamais exécuté. (…)
Parmi les tours qui exigent plus d’adresse que de force et ne risquent point de causer d’accident, il faut citer celui qui consiste à recevoir sur la pointe d’un parapluie une de ces petites bouteilles de limonade fermées par une bille. Le jongleur ouvre le parapluie en même temps que le choc renfonce la bille et laisse échapper le liquide qui ruisselle en averse improvisée sur le riflard. »
Source : « Le premier jongleur du monde », article du Petit Français illustré n° 437 du 10 juillet 1897, p. 377-378.
« Moins dangereux [que le tour du baquet] et plus joli de beaucoup est le tour d’adresse qu’il exécute avec un verre, trois billes de billard et une queue. Il tient le pied du verre entre ses dents ; au fond du verre est une des trois billes ; sur cette bille se dresse la queue de billard le gros bout en haut, et, en équilibre sur ce gros bout, sont les deux autres billes superposées. Il a fallu à Cinquevalli huit années d’exercice avant de réussir ce tour, qui paraît bien être le plus difficile qu’on ait jamais exécuté. (…)
Parmi les tours qui exigent plus d’adresse que de force et ne risquent point de causer d’accident, il faut citer celui qui consiste à recevoir sur la pointe d’un parapluie une de ces petites bouteilles de limonade fermées par une bille. Le jongleur ouvre le parapluie en même temps que le choc renfonce la bille et laisse échapper le liquide qui ruisselle en averse improvisée sur le riflard. »
Source : « Le premier jongleur du monde », article du Petit Français illustré n° 437 du 10 juillet 1897, p. 377-378.
BnF, Éditions multimédias, 2021