Fantasmagorie de Robertson dans la Cour des Capucines en 1797
Gravure de Lejeune
Mémoires récréatifs, scientifiques et anecdotiques du physicien-aéronaute E.-G. Robertson... volume 1, frontispice
Chez l’auteur (Paris), 1831-1833
BnF, département Histoire, philosophie, sciences de l’homme, R-49301
© Bibliothèque nationale de France
Etienne-Gaspard Robert est né à Liège, en Belgique, en 1763.
Pudiquement, l’auteur de la légende de l’image ci-dessus situe la démonstration du « fantascope » de Robertson dans la cour de l’ancien couvent des Capucines [des Clarisses]. En vérité il était installé dans l’ancienne église du couvent, profané et vidé de ses résidentes à la Révolution, ce qui conférait à ses fantasmagories une atmosphère de mystère propre à bouleverser les spectateurs. Cette illustration de l’ouvrage de Robertson met en scène dans sa haute nef plongée dans les ténèbres des fantômes et des apparitions qui paralysent d’effroi les participants assis dans les stalles de l’église.
En revanche, c’est bien dans la cour, plus justement désignée comme l’Enclos des Capucines, qu’en 1802, Antonio Franconi installe d’abord un manège en plein air puis une construction légère, l’Amphithéâtre d’Équitation et de Voltige de MM. Franconi Père et Fils, pour y présenter scènes équestres et pantomimes. Décidée en 1806, la percée de la rue Napoléon, devenue en 1814 la rue de la Paix, eut raison des constructions et des activités qui occupaient le vaste terrain de l’ancien couvent des Capucines.
Voir aussi :
- Madame Angot venant de recevoir une leçon d’équitation
- Laurent Franconi dans La Renommée
- Catherine Cousy, soit Madame Laurent Franconi, dans La Renommée
Source :
- Edmond-Denis Manne, Le cirque Franconi : détails historiques sur cet établissement hippique et sur ses principaux écuyers..., Lyon, 1875, p. 12-13.
Pudiquement, l’auteur de la légende de l’image ci-dessus situe la démonstration du « fantascope » de Robertson dans la cour de l’ancien couvent des Capucines [des Clarisses]. En vérité il était installé dans l’ancienne église du couvent, profané et vidé de ses résidentes à la Révolution, ce qui conférait à ses fantasmagories une atmosphère de mystère propre à bouleverser les spectateurs. Cette illustration de l’ouvrage de Robertson met en scène dans sa haute nef plongée dans les ténèbres des fantômes et des apparitions qui paralysent d’effroi les participants assis dans les stalles de l’église.
En revanche, c’est bien dans la cour, plus justement désignée comme l’Enclos des Capucines, qu’en 1802, Antonio Franconi installe d’abord un manège en plein air puis une construction légère, l’Amphithéâtre d’Équitation et de Voltige de MM. Franconi Père et Fils, pour y présenter scènes équestres et pantomimes. Décidée en 1806, la percée de la rue Napoléon, devenue en 1814 la rue de la Paix, eut raison des constructions et des activités qui occupaient le vaste terrain de l’ancien couvent des Capucines.
Voir aussi :
- Madame Angot venant de recevoir une leçon d’équitation
- Laurent Franconi dans La Renommée
- Catherine Cousy, soit Madame Laurent Franconi, dans La Renommée
Source :
- Edmond-Denis Manne, Le cirque Franconi : détails historiques sur cet établissement hippique et sur ses principaux écuyers..., Lyon, 1875, p. 12-13.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021