Roskoff le Thaumaturge
Affiche avant la lettre
Affiches américaines, ateliers Charles Lévy (Paris), 1895
Lithographie en couleur, 123 x 84 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DN-1 (LEVY,Charles/14)-ROUL
© Bibliothèque nationale de France
Roskoff, illusionniste, magnétiseur, qui s’affiche comme « thaumaturge », faiseur de miracles plus ou moins sulfureux, n’a pas d’autre patronyme connu. Son surnom pourrait avoir été emprunté soit au légendaire port breton battu par les tempêtes, soit à une personnalité du moment : Gustave Roskoff (1814-1889), professeur à la faculté impériale protestante de Vienne célébré pour son Histoire du Diable publiée en 1869 – Geschichte des Teufels.
La presse de cette fin du XIXe siècle rend compte des activités du magicien Roskoff comme autant de facettes d’un répertoire mystérieux, qui s’invite dans le monde des recherches scientifiques autant que dans les salons où il choisit des partenaires du « grand monde ». Ainsi, on peut lire dans Le Pays du 25 juillet 1891 : « Salle des Capucines Roskoff, le célèbre fascinateur, mystérieux liseur de pensées et ses merveilleux sujets, Mademoiselle Saint-Clair, M. Auguste B., M. Paul H. ». Ou encore dans La Liberté du 25 février 1891 : « Séance d’hypnotisme la veille dans l’atelier d’un peintre très parisien qui réunissait chez lui quelques amis appartenant au monde de la finance, des belles-lettres et des beaux arts. (…) Deux élèves du docteur Charcot ont contrôlé les expériences de Roscoff et ont constaté qu’elles étaient rigoureusement scientifiques, malgré leur caractère de grande originalité. »
Il quitte la Salle des Capucines des frères Isola pour ouvrir le Théâtre Roskoff, passage de l’Opéra, au 12 boulevard des Italiens à Paris. Il y présente des petites pièces magiques évocatrices comme Les Tables tournantes ou Les Mirlitons enchantés, Mystérieux concert des Invisibles, mais aussi les premiers faits magiques du Petit Roskoff, L’Idéal visionnaire, qui « devine, écrit, dessine, les yeux bandés tout ce que pensent et désirent les spectateurs ».
Lorsque son établissement est contraint de fermer, Roskoff effectue des tournées, notamment en 1900, dans la troupe du célèbre Bénévol, « Le Maître des mystères ».
Sources :
- La Liberté du 25 février 1891, p. 1, 6e colonne.
- Le Pays du 25 juillet 1891.
- Le XIXe siècle du 29 septembre 1894.
La presse de cette fin du XIXe siècle rend compte des activités du magicien Roskoff comme autant de facettes d’un répertoire mystérieux, qui s’invite dans le monde des recherches scientifiques autant que dans les salons où il choisit des partenaires du « grand monde ». Ainsi, on peut lire dans Le Pays du 25 juillet 1891 : « Salle des Capucines Roskoff, le célèbre fascinateur, mystérieux liseur de pensées et ses merveilleux sujets, Mademoiselle Saint-Clair, M. Auguste B., M. Paul H. ». Ou encore dans La Liberté du 25 février 1891 : « Séance d’hypnotisme la veille dans l’atelier d’un peintre très parisien qui réunissait chez lui quelques amis appartenant au monde de la finance, des belles-lettres et des beaux arts. (…) Deux élèves du docteur Charcot ont contrôlé les expériences de Roscoff et ont constaté qu’elles étaient rigoureusement scientifiques, malgré leur caractère de grande originalité. »
Il quitte la Salle des Capucines des frères Isola pour ouvrir le Théâtre Roskoff, passage de l’Opéra, au 12 boulevard des Italiens à Paris. Il y présente des petites pièces magiques évocatrices comme Les Tables tournantes ou Les Mirlitons enchantés, Mystérieux concert des Invisibles, mais aussi les premiers faits magiques du Petit Roskoff, L’Idéal visionnaire, qui « devine, écrit, dessine, les yeux bandés tout ce que pensent et désirent les spectateurs ».
Lorsque son établissement est contraint de fermer, Roskoff effectue des tournées, notamment en 1900, dans la troupe du célèbre Bénévol, « Le Maître des mystères ».
Sources :
- La Liberté du 25 février 1891, p. 1, 6e colonne.
- Le Pays du 25 juillet 1891.
- Le XIXe siècle du 29 septembre 1894.
BnF, Éditions multimédias, 2021