Mille et une nuits
Syrie, XVe siècle.
Papier, 70 f., 24,5 x 17 cm
Paris, Bibliothèque nationale de France, Département des Manuscrits, arabe 3609
© Bibliothèque nationale de France
Le plus ancien manuscrit des Mille et une Nuits actuellement connu se compose de trois volumes. Il contient le récit-cadre mettant en scène Shéhérazade, suivi des 282 premières nuits et se termine au milieu du conte de Qamar al-Zaman. Ce manuscrit provient de la collection personnelle d’Antoine Galland. L’orientaliste, revenu en France après ses nombreux voyages en Orient, s’était installé, entre 1697 et 1706, à Caen où il était chargé du cabinet d’antiquités et de médailles de Nicolas-Joseph Foucault, intendant de Basse-Normandie. Traduisant à ses moments libres des contes orientaux pour se distraire, il apprit l’existence d’un recueil de contes qu’il fit venir de Syrie par le biais d’un ami d’Alep, installé à Paris.
Au début du premier volume, on trouve de fines annotations entre les lignes ou dans les marges, précisent une définition ou la traduction d’un mot, de la main de Galland.