Page de titre de la première édition des Fleurs du Mal
Chez Poulet-Malassis et de Broise (Paris), 1857
BnF, Réserve des livres rares, SMITH LESOUEF R-7443
© Bibliothèque nationale de France
Le 30 décembre, fâché avec Lévy, Baudelaire signe un contrat avec Auguste Poulet-Malassis, qu’il avait rencontré dans la bohème littéraire parisienne en 1850 et qui avait repris ensuite l’imprimerie familiale à Alençon, associé à son beau-frère Eugène de Broise. Dans les mois suivants, Baudelaire s’attache à préparer son livre : travail d’élagage d’une part, qui consiste à écarter les pièces jugées plus faibles (dont on ignore le nombre exact) pour ne retenir que le meilleur ; travail de correction des épreuves d’imprimerie d’autre part, que Baudelaire poursuit de février à juin et dont il profite pour améliorer toujours ses textes, dans leur rédaction comme dans leur ponctuation.
Le livre tant attendu finit par sortir des presses le 21 juin 1857. Il compte, à la suite de l’adresse inaugurale « Au lecteur », exactement cent poèmes, soit autant que de chants dans la Divine Comédie de Dante, inégalement répartis en cinq sections successives intitulées « Spleen et Idéal », « Fleurs du Mal », « Révolte », « Le Vin » et « La Mort ».
Le livre tant attendu finit par sortir des presses le 21 juin 1857. Il compte, à la suite de l’adresse inaugurale « Au lecteur », exactement cent poèmes, soit autant que de chants dans la Divine Comédie de Dante, inégalement répartis en cinq sections successives intitulées « Spleen et Idéal », « Fleurs du Mal », « Révolte », « Le Vin » et « La Mort ».
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