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Une
grande liberté du trait "M. Vertpré se détermine à ramer avec sa badine pour atteindre Melle d'Espagnac et lui offrir une galante hospitalité sur son bord" Sorte de bouffon sot et vaniteux, M. Vertpré ressemble à bien des égards à la lignée de ses prédécesseurs, de M. Jabot à M. Crépin, en passant par le docteur Festus ou M. Vieuxbois, le nom même des héros soulignant leur caractère ridicule. Le comportement de Vertpré, totalement dépourvu de spontanéité, est mis en valeur par le texte sous l'image : "M. Vertpré se détermine à ramer" comme si cette résolution ne se prenait qu'après mûre réflexion. L'aspect loufoque de l'action est accentué par la posture du chien affublé du chapeau de son maître et qui tourne le dos à la scène d'un air dédaigneux. Le dessin révèle une grande liberté du trait, une sorte de "griffonnage" à mi-chemin entre les gribouillages d'enfant et les coups de griffes du caricaturiste. Dans son Essai de physiognomonie, Töpffer exalte ce trait graphique (...) [qui] est admirablement fécondant pour l'invention" (chapitre VI, p. 201). |
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