Un grand souci de la mise en page
Töpffer innove dans cet opuscule en plaçant l'une sous l'autre, alors que la plupart de ses albums sont composés d'un seul strip* comprenant une suite linéaire et horizontale d'une ou plusieurs images. Seule une reproduction lithographique* d'un album (Crépin II) reproduit cette disposition qui révèle une des préoccupations majeures de la bande dessinée : disposer une suite narrative sur une même planche à la fois de gauche à droite et de haut en bas. Les vignettes sont libres de fluctuer dans l'espace, en hauteur si le texte logé dans la partie inférieure prend beaucoup de place, en largeur si l'action représentée l'exige. Selon la classification de Benoît Peeters*, la conception rhétorique de la planche domine, la mise en page se mettant entièrement au service du récit.