Olga Renatte, funambule
Troupe Camilla Mayer II
Nice, février 1947
Carte postale. Au verso : « La marche de la mort »
Centre national des arts du cirque, archives Tristan Rémy
© D.R.
Lors de la tournée de l’année 1947 qui aboutit en juin au Parc des Princes à Paris, la Troupe Camilla Mayer II, composée de 24 artistes, présente comme clou des deux heures de spectacle, La marche à la mort d’Olga Renatte. Comme à Nice et à Avignon, sa prestation émeut les spectateurs, non encore blasés par les exploits d’autres acrobates qui l’ont précédée : équilibres de tête sur mât oscillant à 42 mètres du sol ou sur des motos, descente le long du câble de la grappe humaine composée de trois acrobates soutenus par la mâchoire du porteur...
André Warnod écrit dans l’édition du 26 juin 1947 du Figaro : « Enfin, il y a la Marche à la mort d’Olga Renatte. Cela consiste, pour elle, à accomplir une marche de 300 mètres sur un câble tendu d’un bout du Parc des Princes à l’autre. C’est une prouesse comparable à celle du fameux équilibriste qui a franchi ainsi les chutes du Niagara. Cette marche dans les airs dure 12 minutes. Quand elle s’achève, on pousse un soupir de soulagement. Il n’y a pas de filet ! Des hommes, sur le sol, suivent la jeune artiste en portant une couverture tendue pour la recevoir si, par malheur, elle tombait. Mais de quel secours seraient-ils ? »
André Warnod écrit dans l’édition du 26 juin 1947 du Figaro : « Enfin, il y a la Marche à la mort d’Olga Renatte. Cela consiste, pour elle, à accomplir une marche de 300 mètres sur un câble tendu d’un bout du Parc des Princes à l’autre. C’est une prouesse comparable à celle du fameux équilibriste qui a franchi ainsi les chutes du Niagara. Cette marche dans les airs dure 12 minutes. Quand elle s’achève, on pousse un soupir de soulagement. Il n’y a pas de filet ! Des hommes, sur le sol, suivent la jeune artiste en portant une couverture tendue pour la recevoir si, par malheur, elle tombait. Mais de quel secours seraient-ils ? »
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BnF, Éditions multimédias, 2021