Art chinois : vase Lian aux acrobates
Époque des Han de l’Ouest, 206 av. J.-C. - 9 apr. J.-C.
Vase en terre cuite à rehauts rouge et noir, H : 20,7 cm L : 14 cm l : 10,5 cm
© Photo DeAgostini / Leemage
L’intégration de silhouettes humaines dans le vocabulaire ornemental des objets funéraires trouve ici une parfaite illustration de la virtuosité des sculpteurs. Les pièces liées au culte des morts de la dynastie Han (206 av. J.-C. 220 apr. J.-C.) sont inspirées par de multiples séquences de la vie quotidienne et notamment les fêtes et banquets offerts par les dignitaires de l’empire. Façonnés en terre cuite à destination des défunts, les lian reproduisent des récipients destinés à contenir des boissons fermentées. Tripode, le lian est initialement utilisé comme un vase à vin dont on trouve des exemples en bronze doré à patine naturelle.
Le corps des acrobates qui se font face, soudés au récipient par la cuisson, témoigne d’un sens de l’observation très aigu tant les attitudes sont justes, bien loin d’un simple motif décoratif et très proches d’une interprétation d’un mouvement symbolique, déséquilibre maîtrisé dont le rétablissement supposé est synonyme de progrès et de renaissance.
Le corps des acrobates qui se font face, soudés au récipient par la cuisson, témoigne d’un sens de l’observation très aigu tant les attitudes sont justes, bien loin d’un simple motif décoratif et très proches d’une interprétation d’un mouvement symbolique, déséquilibre maîtrisé dont le rétablissement supposé est synonyme de progrès et de renaissance.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021