Exercices sur l’Aéro-moto-mort
Attraction créée par les frères Zavatta
Pour l’ouverture du Cirque d’Hiver, racheté par les quatre frères Bouglione en 1934
Centre national des arts du cirque, archives Ali Héritier
© Photo G. Blanchet
De formation très polyvalente, acrobatique à la base, les filles et fils de famille de cirque inventent des numéros comme autant de nouveaux défis pour diversifier les productions familiales.
Ainsi, au sein du cirque Lamy, où ils se retrouvent avec toute la famille Zavatta à partir de 1930, Michet et Louis Zavatta (Luigi, dit Tonino), qui formaient par ailleurs ensemble un duo clownesque, mettent au point cette attraction très audacieuse. Ce dispositif était le clou d’un numéro composé de plusieurs moments d’équilibres à moto et effectué avec le concours d’un fils de famille de cirque forain, Marius Cordioux. Dans leur livre Il était une fois les Zavatta (1995), Catherine Zavatta – la fille de Michel – et René-Charles Plancke le décrivent ainsi : « Michel commençait le numéro [au sol] par la perche de 8 mètres sur l’épaule, faisant tournoyer Tonino en drapeau, puis ils revenaient tous deux sur des motos Monet-Guyon qui tournoyaient autour de la piste ; un appui fixé entre les deux machines soutenait une perche à l’extrémité de laquelle Marius Cordioux faisait ses acrobaties. [...] Enfin, Michel accrochait une autre perche à sa ceinture ; l’autre extrémité était munie d’une roue métallique de trois mètres de diamètre, pesant 328 kg dans laquelle Tonino, en moto, faisait quantité de loopings à la vitesse de 60 km à l’heure, sans l’aide de câble, ni d’un quelconque soutien. » (p. 66).
Ainsi, au sein du cirque Lamy, où ils se retrouvent avec toute la famille Zavatta à partir de 1930, Michet et Louis Zavatta (Luigi, dit Tonino), qui formaient par ailleurs ensemble un duo clownesque, mettent au point cette attraction très audacieuse. Ce dispositif était le clou d’un numéro composé de plusieurs moments d’équilibres à moto et effectué avec le concours d’un fils de famille de cirque forain, Marius Cordioux. Dans leur livre Il était une fois les Zavatta (1995), Catherine Zavatta – la fille de Michel – et René-Charles Plancke le décrivent ainsi : « Michel commençait le numéro [au sol] par la perche de 8 mètres sur l’épaule, faisant tournoyer Tonino en drapeau, puis ils revenaient tous deux sur des motos Monet-Guyon qui tournoyaient autour de la piste ; un appui fixé entre les deux machines soutenait une perche à l’extrémité de laquelle Marius Cordioux faisait ses acrobaties. [...] Enfin, Michel accrochait une autre perche à sa ceinture ; l’autre extrémité était munie d’une roue métallique de trois mètres de diamètre, pesant 328 kg dans laquelle Tonino, en moto, faisait quantité de loopings à la vitesse de 60 km à l’heure, sans l’aide de câble, ni d’un quelconque soutien. » (p. 66).
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021