Maquette en bois du gymnase des Léotard père et fils
Milieu du XXe siècle
Musée du Vieux-Toulouse, Hôtel Du May, inv. t70
© D.R. / Centre national des arts du cirque, archives Tristan Rémy
Désireux de créer une attraction sensationnelle, Jean Léotard, professeur de gymnastique dans un établissement qu’il dirige à Toulouse, ouvre en 1848 un deuxième manège spécialement aménagé. Dans le vaste espace à haut plafond, il installe un dispositif de trapèzes et d’anneaux à une distance minutieusement calculée l’un de l’autre, des plateformes et un sol meuble pour faciliter les réceptions. Bien qu’il ait épousé une Toulousaine, Jeanne Françoise Marie Ambielet, fille d’un instituteur de la ville, cet Ariègeois peu commode, mal accepté de ses concitoyens, ne parvient pas à convaincre les riches fils de famille de fréquenter son gymnase, même après le succès fulgurant de son fils Jules. Il doit fermer son manège en 1862.
La maquette en bois du Musée du Vieux-Toulouse n’est qu’une évocation : elle comporte des trapèzes dont l’accrochage est trop fantaisiste pour permettre un travail aérien.
La maquette en bois du Musée du Vieux-Toulouse n’est qu’une évocation : elle comporte des trapèzes dont l’accrochage est trop fantaisiste pour permettre un travail aérien.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021