Vue intérieure du Nouveau Cirque de la rue Saint-Honoré
Schéma en coupe du bassin
Gravure publiée dans La Nature, n°669, mars 1886
Collection Jacob/William. CNAC, Châlons-en-Champagne ; La Tohu, Cité du cirque Montréal, Québec
© Centre national des arts du cirque, collection Jacob/William
L’ouverture officielle du Nouveau Cirque le 12 février 1886, au 247-251 de la rue Saint-Honoré, est saluée par la chronique du temps comme un véritable événement mondain et un exploit technique remarquable !
Outre une installation électrique plus importante que celles des bâtiments officiels ou du prestigieux Opéra de Paris, il présente une piste escamotable qui transforme le manège du cirque de 13 mètres cinquante en une piscine remplie au deuxième entracte par des milliers de litres d’eau jaillissant tout-à-coup sous les yeux médusés des spectateurs. Destiné à servir de cadre à la pantomime donnée en troisième partie du spectacle, le bassin nautique se découvre lorsque, une fois le lourd tapis de coco roulé et emporté par toute l’équipe de barrière, le plancher pourvu de fentes descend, mû par un piston hydraulique laissant place à l’eau pompée dans la Seine. La mise en œuvre de cette prouesse renouvelée est confiée par le directeur Joseph Oller à l’ingénieur M. H. Mercier.
Conçue par l’ingénieur du Génie Civil L. Edoux, la piste mobile de ces Arènes Nautiques – nom suggéré à Joseph Oller par Victorien Sardou pour le Nouveau Cirque – doit pouvoir livrer aux Parisiens résidant l’été dans la capitale une luxueuse piscine entourée de cabines et de chaises longues installées à la place des premiers rangs de sièges. Le projet de bains publics n’a pas rencontré le succès et la recette escomptés et la piste mise en eau restera liée au souvenir de « Folies nautiques » toujours renouvelées qui vont inspirer des expériences semblables à d’autres établissements en renom, en France et en Europe comme le Blackpool Tower Circus en 1894, le Cirque d’Hiver en 1933, ou le Nouveau Cirque de Moscou en 1971.
Sources :
- Christian Dupavillon, Architectures du Cirque. Des origines à nos jours, Le Moniteur, 2001, p. 120-121.
- Article de Robert Miquel « Romi », dans le Dictionnaire de Paris, chapitre « Les hippodromes et les cirques parisiens », Fernand Hazan et Librairie Larousse, 1964.
Outre une installation électrique plus importante que celles des bâtiments officiels ou du prestigieux Opéra de Paris, il présente une piste escamotable qui transforme le manège du cirque de 13 mètres cinquante en une piscine remplie au deuxième entracte par des milliers de litres d’eau jaillissant tout-à-coup sous les yeux médusés des spectateurs. Destiné à servir de cadre à la pantomime donnée en troisième partie du spectacle, le bassin nautique se découvre lorsque, une fois le lourd tapis de coco roulé et emporté par toute l’équipe de barrière, le plancher pourvu de fentes descend, mû par un piston hydraulique laissant place à l’eau pompée dans la Seine. La mise en œuvre de cette prouesse renouvelée est confiée par le directeur Joseph Oller à l’ingénieur M. H. Mercier.
Conçue par l’ingénieur du Génie Civil L. Edoux, la piste mobile de ces Arènes Nautiques – nom suggéré à Joseph Oller par Victorien Sardou pour le Nouveau Cirque – doit pouvoir livrer aux Parisiens résidant l’été dans la capitale une luxueuse piscine entourée de cabines et de chaises longues installées à la place des premiers rangs de sièges. Le projet de bains publics n’a pas rencontré le succès et la recette escomptés et la piste mise en eau restera liée au souvenir de « Folies nautiques » toujours renouvelées qui vont inspirer des expériences semblables à d’autres établissements en renom, en France et en Europe comme le Blackpool Tower Circus en 1894, le Cirque d’Hiver en 1933, ou le Nouveau Cirque de Moscou en 1971.
Sources :
- Christian Dupavillon, Architectures du Cirque. Des origines à nos jours, Le Moniteur, 2001, p. 120-121.
- Article de Robert Miquel « Romi », dans le Dictionnaire de Paris, chapitre « Les hippodromes et les cirques parisiens », Fernand Hazan et Librairie Larousse, 1964.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021