Mrs Th. et J. Loyal, acrobates de cirque au trapèze volant
Lithographie de J. M. Thoumsin de Verviers, Belgique, vers 1860
BnF, département des Arts du spectacle, FOL-ICO CIR
© Bibliothèque nationale de France
En parlant des Merveilles gymnastiques des frères Loyal, les chroniqueurs de l’époque évoquent Théodore et Alexandre, qu’on appelle Picote, mais le « J » de l’affiche désigne peut-être Arsène Joseph, deuxième frère de Théodore. Les frères Loyal suivent très vite les traces de Jules Léotard, tant par la façon de voltiger de bâton à bâton que par l’emploi du « plancher volant », pas encore remplacé par le filet. Ils tentent de se distinguer par leur Terrible Saut périlleux aérien à une hauteur de 17 mètres et développé sur une longueur de 20 mètres. Ils représentent la troisième génération de la fameuse dynastie d’écuyers et maîtres de manège fondée par « Blondin » Loyal. Ce dernier, né Anselme Pierre Loyal (1753-1826), fut d’abord sellier-bourrelier chez Antonio Franconi à Lyon, puis équilibriste sur échelles, avant de créer son propre cirque équestre.
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BnF, Éditions multimédias, 2021