Yukihiro Suzuki, diabolo
Présentation publique de la 18e promotion du CNAC, 19 octobre 2006
© Photo Philippe Cibille pour le CNAC
Les artistes venus d’Asie au cours du XIXe siècle utilisent fréquemment le jonglage au sein de pratiques magiques, ce qui est particulièrement vrai en ce qui concerne les prestidigitateurs issus de l’Inde. Les Japonais de tradition Edo-Daikagura, considèrent la manipulation d’objets comme un art à part entière mais ils n’hésitent pas à l’entourer d’une aura de mystère. Ainsi, ils créent des « bâtons du diable » qui sont des torches enflammées aux deux extrémités et un objet qui s’envole sous l’impulsion d’un fil, façonné d’abord autour de deux toupies, le diabolo. Intrigant, un peu « diabolique », il revient à son point de départ après des circonvolutions qui lui tirent une sorte de gémissement. En japonais, le diabolo se prononce « diaboro » et s’écrit ディアボロ.
Yukihiro Suzuki, étudiant japonais du Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, qui développe dextérité acquise dès l’enfance, introduit une séquence de manipulation du diabolo dans sa présentation technique personnelle, étape dans l’évaluation obligatoire à l’obtention du diplôme de l’école. MM
Yukihiro Suzuki, étudiant japonais du Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, qui développe dextérité acquise dès l’enfance, introduit une séquence de manipulation du diabolo dans sa présentation technique personnelle, étape dans l’évaluation obligatoire à l’obtention du diplôme de l’école. MM
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BnF, Éditions multimédias, 2021