Sarah Houcke, dresseuse de fauves
Interview pour le film Sarah Caryth, une femme éprise de liberté, réalisée par Adyl Abdelhafidi, 2016
© OC Films
Représentante de la dernière génération en piste de la dynastie des Houcke, Sarah, née le 22 mars 1977, porte le prénom de son arrière-grand-tante, la danseuse et dresseuse Sarah Caryth (Marie-Palmyre Sarah Joyaux) née en 1897 dans une famille de magistrats de Guéret. Frondeuse, charmeuse, formée sur la foire par le dompteur Marcel et Martha la Corse, Sarah Caryth, défraya la chronique du cirque en affichant une grande liberté dans un monde dominé par les hommes. Du python royal aux lions, elle dirigeait ses animaux sauvages en maniant un grand éventail de plumes roses en guise de fouet. Elle séduit et épouse en secondes noces, en 1839, le prestigieux écuyer et acrobate à cheval, André Rancy (1898-1964).
Mais Sarah Houcke, fille du maître-écuyer et dresseur Sacha (Alphonse) Houcke Jr (1951-) et de la danseuse britannique Judith Benson (1947-), se réclame également de son grand-oncle Gilbert (Hyppolite) Houcke (1918-1984), une autre personnalité de la famille, que sa génération a connu et admiré comme « Tarzan » ou « le dresseur aux mains nues ». Né le 28 mai 1918 dans la grande fratrie issue de Jean Houcke et Marcelle Rancy-Houcke, Gilbert, rompu à toutes les prouesses équestres, accepte, à vingt ans à peine, d’apprendre à dresser et à présenter des fauves, dérogeant ainsi à une tradition familiale essentiellement équestre. C’est comme dresseur et présentateur de tigres, en douceur – on dit « en pelotage » – , qu’il traverse une époque de l’histoire du cirque d’après-guerre marquée par de légendaires entrées de cage, que, à la fin de sa vie, il saluait déjà comme révolue. M.M.
Sources :
- Sarah Caryth, dompteuse et charmeuse de serpents, sous la plume d’Yvonne Boymond, Paris, Tallandier, 1958.
- Frédéric Bollmann, Gilbert Houcke, Sorvilier (CH), Éditions de la Gardine, 1984.
Mais Sarah Houcke, fille du maître-écuyer et dresseur Sacha (Alphonse) Houcke Jr (1951-) et de la danseuse britannique Judith Benson (1947-), se réclame également de son grand-oncle Gilbert (Hyppolite) Houcke (1918-1984), une autre personnalité de la famille, que sa génération a connu et admiré comme « Tarzan » ou « le dresseur aux mains nues ». Né le 28 mai 1918 dans la grande fratrie issue de Jean Houcke et Marcelle Rancy-Houcke, Gilbert, rompu à toutes les prouesses équestres, accepte, à vingt ans à peine, d’apprendre à dresser et à présenter des fauves, dérogeant ainsi à une tradition familiale essentiellement équestre. C’est comme dresseur et présentateur de tigres, en douceur – on dit « en pelotage » – , qu’il traverse une époque de l’histoire du cirque d’après-guerre marquée par de légendaires entrées de cage, que, à la fin de sa vie, il saluait déjà comme révolue. M.M.
Sources :
- Sarah Caryth, dompteuse et charmeuse de serpents, sous la plume d’Yvonne Boymond, Paris, Tallandier, 1958.
- Frédéric Bollmann, Gilbert Houcke, Sorvilier (CH), Éditions de la Gardine, 1984.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021